Le Iaïdo

Qu’est-ce que le iaïdo ?

calliaidoLe iaïdo (prononcer i-a-i-do) est un art martial traditionnel japonais. La pratique comprend le dégainage du sabre, des gestes défensifs et de coupe, et le rengainage du sabre dans le fourreau. La plupart des écoles enseignent le iaïdo en utilisant des kata qui sont des séries de gestes pré-arrangés. Les gestes représentent des mouvements d’attaque ou de défense contre un ou plusieurs adversaires. Chaque kata enseigne un ou plusieurs principes de maniement correct du sabre.

L’art du iaïdo est traditionnel par plusieurs aspects. Par exemple, les kata qui sont enseignés sont vieux de plusieurs siècles, et ont été transmis par les professeurs aux étudiants depuis leur création à l’époque féodale jusqu’à nos jours.

Depuis qu’il n’y a plus d’application pratique pour des méthodes de défense au sabre, il n’y a pas de raison de mettre à jour les formes ou de rendre l’art plus efficace pour la self-défense. Ainsi en dehors des raisons d’entretien physique et de motivation plus ésotérique pour l’étude d’un art martial, le iaïdo est pratiqué essentiellement pour ses valeurs historiques.

Certains arts du sabre japonais différent du iaïdo. Bien que toutes les formes de iaïdo comportent des gestes de blocages et de coupes, tout ce qui se passe après la sortie du sabre hors du fourreau est techniquement appelé  kenjutsu ou kendo.

Pratiquer uniquement des formes peut paraître bizarre à ceux qui ne comprennent pas le iaïdo. Pourquoi insistons nous autant sur le dégainage du sabre ? Cette insistance est un des aspects qui rappelle l’époque où ces techniques étaient utilisées dans des combats armés. Une fraction de seconde ou un centimètre pouvaient faire la différence dans le résultat d ‘un combat au sabre. Du fait que les lames sont aiguisées comme des rasoirs, le seul contact avec la lame pouvait signifier la mort. Ainsi dégainer le sabre hors du fourreau et dans la position adéquate était crucial. Il est évident que ce que nous pratiquons aujourd’hui est un art et nous nous efforçons d’effectuer des formes correctes et des gestes efficaces plus qu’une vitesse et une précision de dégainage mortelles.

En affinant continuellement notre technique, nous pouvons améliorer notre concentration, développer nos qualités physiques et apprendre l’art d’une culture ancrée dans l’histoire ainsi que des méthodes d’entraînement.

Le iaïdo en France

Stage de iaïdo Toulouse

Les pratiquants licenciés de iaïdo sont rassemblés au sein du Comité National de Kendo (CNK), lui-même rattaché à la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA). Cette structure rassemble également le kendo, le jodo, le naginata et le sport chambara.

Tous pratiquent la série de kata fédéraux dite ZenKenRen iaï (anciennement appelé seitei iaï). Il s’agit d’un groupe de douze formes qui synthétisent un certain nombre de techniques de iaïdo communes aux différents styles. En effet, la plupart des pratiquants apprennent également un koryu, ou école ancienne. La série fédérale permet aux pratiquants de nombreuses écoles de se rassembler lors des stages, des compétitions ou des passages de grade.

En ce qui concerne les Arts Martiaux Saint-Jean, nous étudions le ZenKenRen iaï  ainsi qu’une école traditionnelle d’armes japonaises fondée il y a plus de 400 ans.

Conditions et matériel demandé

Le iaïdo peut s’adresser à tous, hommes ou femmes, à partir de quinze ans. Il ne demande pas de capacités physiques particulières, elles sont acquises au cours de la pratique.

Le cours s’organise de façon traditionnelle, avec un professeur assisté des plus anciens élèves. Un certain engagement dans la pratique est nécessaire ; notamment l’assiduité et le sérieux pendant le cours sont exigés : ce sont les conditions indispensables au progrès et au maintien de la sécurité de tous.

La tenue pour la pratique du iaïdo comprend une veste japonaise (keikogi), une large ceinture (obi) et une jupe-culotte (hakama). Elle n’est pas indispensable dès les premiers cours, pour débuter une tenue simple et ample peut faire l’affaire. Le iaido se pratique avec un sabre japonais, aiguisé (katana) ou pas (iaito). Pour les débutants, le iaïto est fortement recommandé pour des raisons évidentes de sécurité. Lors des premiers cours, le club est en mesure de prêter quelques iaito ou des sabres en bois (bokken).

Le club permet de participer à un cours d’essai. Il est indispensable d’amener avec soi un certificat médical d’aptitude à la pratique des arts martiaux.

Contact

email : iaijo.stjean@gmail.com

Professeur

Robert Rodriguez
Septième dan kyoshi de iaïdo
Chumokuroku koryu

Robert Rodriguez